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L'exemple du Dr Camus-Dubosc

Ces legs qui construisent l'avenir de la recherche

Publié le 01/12/2017 Temps de lecture : 2 min

Le docteur Marine Camus-Dubosc de l'Institut Cochin (Paris), bénéficiaire en 2016 de la Bourse de doctorant de la Fondation de l'Avenir, a obtenu le grade de docteur en sciences à l’issue de la soutenance qui s’est déroulée le 24 novembre. Retour sur l'espoir porté par ces legs qui permettent de rendre les avancées médicales possibles.

Devenir chercheur pour faire avancer la science et les prises en charge, c’est l’ambition de nombreux spécialistes médicaux. Le docteur Marine Camus-Dubosc, hépato-gastro-entérologue, fait partie de ceux-là. Spécialisée dans le traitements d’hémorragies digestives par endoscopie interventionnelle, elle a débuté son doctorat de sciences en 2011 à l’université de Californie-Los Angeles puis l’a poursuivi à l’école doctorale BioSorbonne de Paris.

C’est grâce à la Bourse de doctorant de la Fondation de l’Avenir (40 000€) que Marine a pu financer sa thèse, et poursuivre ses travaux portant sur le cancer du pancréas. Le docteur a passé ses quatre années de son clinicat et de sa thèse de sciences à travailler sur le traitement de ce cancer, quatrième cause de décès des cancers.  Elle a ainsi participé, aux côtés du professeur Prat, à l’expérimentation de plusieurs approches thérapeutiques. Leurs buts, lutter contre la résistance du microenvironnement résistant (appelé « stroma tumoral ») qui participe à la croissance d’une tumeur, mais aussi à sa résistance face à une chimiothérapie. Au termes de ces trois ans de travaux, il semblerait que la combinaison ultrasons et traitement spécifique sur le gêne appelé NRF2 serait une voie prometteuse dans le traitement des cancers du pancréas métastatique.

Des legs pour financer du temps de formation pour la recherche

 

Depuis 2014, grâce à ses legs (Caravatti), la Fondation de l’Avenir propose quatre dispositifs de bourse pour des doctorants médecins, pharmaciens ou vétérinaires, travaillant en neurologie, en cancérologie, en ophtalmologie et en chirurgie générale.

Ce dispositif a vocation à financer le temps d’activité professionnelle ou de formation d’une personne en lien avec un projet de recherche. Sur la base d’un cahier des charges précisant les objectifs du dispositif, l’instance scientifique ou les experts examinent les candidatures reçues par la structure. A partir de cette recommandation, l’instance décisionnelle détermine les candidats qui bénéficieront de la bourse.