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Innovations et pratiques de soins avancés

Peur de la récidive du cancer - Focus sur un projet

Publié le 28/04/2017 Temps de lecture : 2 min

Focus sur un projet Innovations et Pratiques de Soins Avancés

C’est sur le site géographique de Langlade (ex-site d’AZF – Toulouse) que la Fondation de l’Avenir est venue à la rencontre des équipes d’Hématologie de l’Institut universitaire du cancer – ONCOPOLE.

Au programme : présentation du projet « assistance des malades ambulatoires après cancer » (AMA-AC) et son objet de recherche en soins avancés soutenu par la Fondation.

Comment se déroule les premières années de la vie après un cancer ? Quelle est la qualité de vie des personnes en rémission ? Face à la multiplicité des troubles engendrés, l’après-cancer est devenu un enjeu majeur. Trois millions de français sont concernés. C’est dans ce contexte que la Fondation de l’Avenir accompagne les travaux des chercheurs de l’Oncopole.

Suivi du cancer : patients, oncologue, médecin autour de l’infirmière coordinatrice

Développé depuis 2012, le dispositif  de suivi a été impulsé par le professeur Laurent. Son objectif réside dans la mise en place d’une évaluation de l’ensemble des facteurs liés à la vie « après cancer ». Appelé AMA-AC, ce dispositif est ouvert aux patients ayant été traités avec succès pour un lymphome, dans lequel le médecin généraliste prend en charge les consultations de suivi. Guidé par une grille d’évaluation élaborée par l’oncologue de référence, ces informations sont ensuite partagées avec l’infirmière coordinatrice d’AMA-AC, Mme Compaci, véritable pivot du dispositif. Son rôle est d’assurer le suivi des évaluations médicales, sociales et psychologiques, c’est-à-dire être l’interface entre patients et professionnels de santé (généralistes et spécialistes).

Base épidémiologique et nouveau métiers

Fort de ses 200 patients inclus, ce dispositif fait l’objet de travaux de recherche soutenus dans le cadre de l’appel à projet IPSA 2015 par la Fondation. La mise en œuvre d’AMA-AC permet de recenser des paramètres communs, en évaluant la fréquence et la nature des complications, ainsi que leurs facteurs de risques. « Nous avons, par exemple, découvert que l’impact des neuropathies était sous-estimé alors qu’il constitue un handicap important » précise le professeur Laurent, chef de du département d’onco-hématologie. Une évaluation médico-économique est également travaillée puisque le dispositif impacte le temps d’intervention des oncologues et le temps de déplacement des patients. Bénéfices pour les professionnels et les patients, tels sont les intérêts retenus par la Fondation pour ce projet agissant sur les pratiques d’accompagnement, les organisations et les soins.