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Les fondations abritées, un enjeu de complémentarité pour accélérer la recherche en santé

Publié le 23/02/2024 Temps de lecture : 4 min

Être une fondation abritante est un axe fort de l’action de la Fondation de l’Avenir, afin de démultiplier l’action collective pour faire face aux défis de la recherche appliquée. Depuis 1991, soit 4 ans après sa création, la Fondation est l’une des premières fondations françaises à obtenir cette capacité d’abri et y accorde une importance toute particulière, comme vous le verrez dans l’histoire de la Fondation, publiée par Charlotte SINEY à l’automne prochain. Sur les plus de 80 fondations disposant de cette capacité actuellement en France, la Fondation de l’Avenir ne fait pas partie de celles qui la développent comme une activité à part entière avec plus de 20 fondations sous égide, ou avec des philanthropes familiaux, mais elle est l’une des premières à œuvrer ainsi avec des membres fondateurs qui sont des entreprises proches, de l’économie sociale et solidaire.

juridiquement, la fondation abritante assume la personnalité morale et est en charge de la gestion administrative, juridique et comptable du fonds avec dotation. La Fondation de l’Avenir y ajoute également une dimension déterminante pour qu’elle abrite une fondation : en s’inscrivant dans le domaine de la recherche en santé, toutes doivent avoir un objet social complémentaire et non concurrent entre ellesl’approche des fondations abritées nourrit les activités de la Fondation de l’Avenir par leurs actions ciblées et, réciproquement, l’abritante apporte son expertise à chacune de ses fondations sous égide, sur les plans stratégique, scientifique, méthodologique, partenarial, pour promouvoir l’intérêt général et l’utilité sociale.

L’animation des fondations abritées est essentielle, et c’est le rôle que la Fondation de l’Avenir veut encore accentuer cette année. Après l’adoption, le 12 décembre 2023, par le conseil de surveillance de la politique d’abri, les 13 et 14 février 2024, les 7 fondations abritées et la fondation abritante se réunissaient.

Créer des temps d’échanges entre les représentants des fondations abritées permet de s’enrichir mutuellement des expériences réussies ou à améliorer, de partager leurs ambitions et d’ores et déjà d’identifier des pistes de collaboration. Le partenariat inter fondations abritées offre la possibilité de couvrir un sujet de recherche sous l’angle de deux objets sociaux distincts, mais complémentaires.

Les rencontres des 13 et 14 février ont vu la participation de membres de toutes les fondations abritées :

  • Laurie BREZAC, Fondation Ecouter Voir
  • Stéphanie BOUTIN, Sylvie ESKINAZI et Valérie FOURNEYRON, Fondation Matmut Paul Bennetot
  • Bernard SAGUY, Fondation MUTAC
  • Danielle et Jean-Claude CASTELLOTTI, Fondation Sandrine Castellotti
  • Martin RIEUSSEC-FOURNIER et Lydie RYCKELYNCK, Fondation Santé Environnement de la Mutuelle Familiale
  • Alain BORIE, Fondation Mutuelle des Motards
  • Colette ELLENA et Carine MEARELLI, Fondation Solimut Mutuelle de France

Ces rencontres leur ont permis d’apprendre à mieux se connaître et de définir leurs attentes pour l’événement inter fondations abritées que la Fondation de l’Avenir organisera fin 2024.

 

Retour en images sur le 13 ème Congrès de la Fondation de l’Avenir : les temps forts de la session sur l’interdisciplinarité

Le 15 février marquait la journée internationale du cancer de l’enfant. Il s’agit du sujet de recherche de la Dre Eloïse BAUDOU, neuropédiatre et docteure en neurosciences, intervenante lors du 13ème Congrès de la Fondation de l’Avenir le 5 décembre dernier. Dans une session intitulée « L’interdisciplinarité en pratique : comment alimenter le dialogue entre domaines ? », elle a témoigné des interactions entre professionnels de disciplines variées, dont l’union des expertises a mis en évidence les effets sur la mémoire des traitements contre une tumeur cérébrale, réalisés pendant l’enfance ou l’adolescence. Cette session a également fait intervenir la Dre Nadjia KACHENOURA, directrice de recherche INSERM en imagerie et la Dre Nancy KENTISH-BARNES, sociologue.

Revivez en vidéo les temps forts de cette session !