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Prix CASDEN 2018

Prix CASDEN du jeune chercheur remis au Dr Mechtouff pour ses recherches autour des AVC

Publié le 11/06/2019 Temps de lecture : 3 min

Le Prix CASDEN 2018 du jeune chercheur a été remis au docteur Laura Mechtouff pour ses recherches autour des accidents vasculaires cérébraux, ce jeudi 6 juin 2019 à Bron (région Rhône-Alpes).

Prix CASDEN du jeune chercheur – La remise de prix s’est déroulée au siège social de la Banque Populaire Auvergne Rhône Alpes à Lyon, en présence notamment de Philippe Miclot, Délégué Général à la CASDEN, d’Erik Lavarde, Chef de pôle Développement et Valorisation de la Fondation de l’Avenir, de Bertrand Cazelles, Directeur du Groupement Hospitalier Est de Hospices Civils de Lyon et du Professeur Michel Ovize, Directeur du laboratoire CarMeN.

LES ACCIDENTS VASCULAIRES CÉRÉBRAUX , ENJEU MAJEUR DE SANTÉ PUBLIQUE

 

En France, l’AVC touche une personne toutes les 4 minutes. Chaque année, ce sont près de 150 000  victimes par an. L’AVC est la première cause de handicap acquis, la troisième cause de mortalité après les cancers et les maladies cardiaques et  la première cause de mortalité chez les femmes (données ARS, 2019).

80% des AVC sont liés à une occlusion artérielle (on parle alors d’AVC ischémiques ou d’infarctus cérébral). Le cerveau n’est alors plus suffisamment irrigué : l’ischémie, c’est-à-dire le manque d’apport en glucose et en oxygène, peut provoquer des lésions irréversibles plus ou moins étendues, conduisant à des symptômes (baisse de force et de sensibilité, troubles du langage…) qui peuvent être résolutifs ou persister dans le temps et conduire à un handicap permanent.  Lorsque le patient est pris en charge rapidement, le traitement en urgence consiste à désobstruer l’artère cérébrale soit en administrant la thrombolyse par voie intraveineuse qui va dissoudre le caillot, soit en réalisant une thrombectomie qui consiste à retirer mécaniquement le caillot par l’intérieur des artères.

 

PRIX CASDEN POUR MIEUX COMPRENDRE LA PHYSIOPATHOLOGIE DE L’INFLAMMATION GÉNÉRÉE PAR L’ISCHÉMIE

 

Même en cas de désobstruction artérielle, les lésions cérébrales peuvent continuer à s’étendre du fait d’une réaction inflammatoire secondaire à l’ischémie. Ce phénomène physiopathologique est peu connu, ce qui explique en partie les échecs des essais cliniques de neuroprotection dans le cadre de l’ischémie cérébrale.

Ainsi, le docteur Mechtouff et son équipe se sont donnés pour objectif de mieux préciser les mécanismes de l’inflammation secondaires à l’ischémie en réalisant des dosages sanguins. Ces travaux permettront aussi de voir quel est le lien entre les différents marqueurs sanguins de l’inflammation et l’évolution du patient (handicap, complications…). Ce projet ouvre ainsi de nombreuses perspectives, notamment le développement à terme de traitements qui pourraient lutter contre ces phénomènes d’inflammation et améliorer le pronostic des patients.

Durée de l’étude : 12 mois – 120 patients concernés.